Les mauvais coups pleuvent pour les services publics : suppressions de postes, rétablissement du jour de carence, compensation incomplète de la CSG, baisse des salaires, baisse des pensions, dégradation des conditions de travail et du service rendu aux usagers. Alors que le CAC 40 a dégagé près de 100 milliards de profits en 2017, la casse du service public se poursuit. Quand on réduit la dépense publique, on ferme des classes, des écoles, des lits d’hôpital. …On supprime des profs, des soignants et des agents d’entretien. Et le pire est à venir ! Dans le cadre de la « CAP 2022 » le gouvernement prévoit un « plan de départ volontaire » (qui s’assimile à un plan social dans un contexte d’austérité), l’externalisation de certaines missions et le recours accru aux contractuels. Cela constitue une attaque contre le service public et contre l’emploi statutaire (garant de l’accès au service public sur tout le territoire). Au-delà du périmètre de la Fonction publique, les retraités et les salariés des EHPAD se mobilisent le 15 mars et les cheminots appellent à manifester le 22 mars. Ces luttes s’inscrivent dans une logique de défense du service public et d’une politique de redistribution des richesses. Après le succès du 10 octobre, il s’agit d’amplifier la mobilisation le 22 mars et d’inscrire dans la durée la mobilisation pour les services publics, l’emploi et les salaires !
LES RENDEZ-VOUS EN ALSACE :
A STRASBOURG, MANIFESTATION A 14 HEURES PLACE KLEBER
A MULHOUSE, MANIFESTATION 10 H PLACE DE LA BOURSE